Découvrez l'harmonica : les techniques pour apprendre l'harmonica, les grands noms de l'harmonica, le blues, le jazz, la country-music et plein de sujets sur l'improvisation. Des vidéos sur l'harmonica et l'histoire passionante de cet instrument de musique original.
le blog Harmonica school demenage et tous les posts seront desormais faits directement dans la langue de Little Walter sur le site www.harmonicablog.com
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Decouvrez le titre LOD du nouveal album Pacific Lounge de David Herzhaft Un morceau joue sur un harmonica en C Dans cette video vous pouvez apprecier le travail du guitariste Carl Verheyen puisque David vous propose la seance d'echauffement de Carl filmee pendant les reglages son Carl Verheyen connu comme guitariste de Supertramp a aussi joue et enregistre avec les Bee Gees, Cher et des centaines d'autres... sur d'innombrables musiques de film et TV (happy days, Usual suspects, the Crow) mais aussi dans le jazz fusion avec Alan Holdsworth et Chad Wackerman. Ecoutez le son direct dans la piece ... monstrueux !
Cliquez sur la photo ci dessous pour lancer la video :
Nouvel album Pacific Lounge Ce projet a débuté lors de mon départ pour Los Angeles en 2012. Le choc culturel et musical, la lumière et l'ambiance si particulière à la Californie et puis bien sûr le majestueux Pacifique avec sa côte sauvage qui barre l'ouest américain.
Dès mon arrivée j'ai commencéàécrire une quinzaine de morceaux, maquetter puis faire le tri. Tout est passé par la composition trouver le son lounge du pacifique et intégrer l'harmonica dans ce contexte. J'ai ensuite décidé de jouer et programmer tous les instruments moi-même (basse, batterie, clavier, guitare, effets sonores et bien sur harmonica) plus par simplicité que par choix car c'était plus facile de changer ce qui ne me plaisait pas ainsi.
Il était temps d'inviter quelques artistes à se joindre au voyage. J'ai ainsi eu la chance de croiser et d'enregistrer le guitariste - Carl Verheyen (Supertramp, Bee Gees) sur LOD morceau écrit pour ma fille Elodie que l'américain lambda ne peut prononcer que en disant une à une les lettres L O D. - Puis un de mes guitaristes favoris Brent Mason (Dolly Parton, Willie Nelson, Alan Jackson) sur Melody Maker où il utilise sa légendaire Telecaster custom et sur le groovy Malibu ... un phraséénorme. - Sur Grand Canyon c'est mon ami Yussi (Ricky Martin) avec qui j'ai eu le plaisir de jouer dans Acoustic Connection qui se joint au périple avec sa guitare flamenco. - Puis je me suis dit qu'un peu de saxophone avec l'harmonica çà méritait d'inviter le très mélodieux jazzman Dick Aven rencontré lors de jams sur Lyon-LA, Sunset Waltz (en référence à Sunset boulevard ou j'ai habité un an) et Lost in Death Valley (que j'ai parcouru sous 52 degrés) - Martin Flores multi-grammy awarded percussioniste, spécialiste de la musique afro-cubaine habille élégamment 8 titres de percussions qu'il a ramenées du monde entier et utilisées sur de très nombreuses musiques de film. Enfin j'avais joué le morceau Santa Olesja lors d'un de mes stages d'harmonica et Kevin Leclerc m'a demandé de suite "est-ce que je peux utiliser ce morceau pour faire un clip de danse ? J'ai dit pourquoi pas mais ce serait bien de faire le clip sur la plage de Malibu plutôt qu'à Paris non ?" Et 3 mois plus tard il était là !
Pour finaliser le tout j'ai eu la chance d'avoir Sean Magee (Beatles) et Robert Hadley (Pink Floyd, Ray Charles) qui ont materisé les titres que j'avais mixés.
Ce n'est pas tous les jours qu'un harmoniciste a le courage de sortir un album diatonique Jazz. Il faut dire que ca présente un certain nombre de challenges à relever :
1 - Savoir jouer (ne pas négliger ce point) 2 - Composer une dizaine de morceaux 3 - Produire l'album car de nos jours les producteurs de jazz c'est comme le sucre dans le Coca Zéro ... Y'en a plus !
Un bel effort de Jerome qui soutient depuis plusieurs années la cause des harmonicistes voués à faire avancer l'harmonica diatonique vers le Futur. Mon morceau préféré : Nadia's Nights
Charlie Musselwhite, un des plus grands harmonicistes de blues en activité, a enregistré de nombreux albums sous son nom. Mais il a aussi participé à plusieurs bandes originales de films ou de séries TV. Ici, il signe le formidable solo d'harmonica du thème de la célèbre série "The Wire" (2002), Way down in the hole, interprété par le groupe de Gospel sudiste Blind Boys of Alabama. Deux versions: celle en studio et une autre live! A savourer!
Ca y est le Niveau 4 est enfin disponible avec plus de 6h de videos, 10 morceaux classiques de la Country
Au programme de la Country, des standards de bluegrass, du western swing et de la new Country ! Etude détaillée du phrasé du violon et adaptation à l'harmonica
Tous les morceaux ont été ralenti à environ 90 au lieu de 120 pour vous aider à les jouer plus facilement et dans les cours je les ai meme ralenti jusqu'a 3 fois la vitesse réélle ce qui vous permettra de les apprendre en détail et de bien saisir toutes les nuances. On parlera d'altérations, d'overblows, effets de main, du son et vous avez même le droit à quelques exercices préparatoires ! Je vous expliquerai le Nahsville Numbering System, on parela de nuances, de placement et aussi d'improvisation. Vous apprendrez surtout un répertoire typique : 9 pound hammer, Arkansas Traveller, Jerusalem Ridge, Country Side, John Henry, Buffalo, Blackberry Blossom, New Country Harp, Texas trip et Shenandoah Valley Breakdown ca vous permettra directement de participer aux boeufs ou d'intégrer un groupe de country.
S'il y en a eu probablement beaucoup, peu d'harmonicistes de gospel ont enregistré. Le Reverend Dan Smith (1911-94) est une exception. Ouvrier dans une chaîne d'automobiles dans la région de New York, Dan Smith a embrassé la religion après qu'un accident de travail l'ait rendu aveugle. Dès lors, il va se consacrer à répandre l'Evangile dans les rues de New York à l'aide de son harmonica. Repéré par Mike Seeger, Smith va apparaître à l'affiche de nombreux festivals folks et enregistrer plusieurs albums pleins de passion, de verve et d'entrain.
Acoustic Connection est le groupe créé par David Herzhaft (harmonica) et Yussi Wenger (guitare) suite à leur rencontre au Musician Institute de Los Angeles. Voici ici une version live improvisee du standard de Wayne Shorter Footprints. N'hesitez pas à partager et à laisser des commentaires sur Youtube / Facebook. Suivez Acoustic Connection sur Facebook : https://www.facebook.com/acousticconnection
Quand on parle de jazz a l'harmonica diatonique on pense d'abord a Howard Levy qui a appliqué une approche chromatique complète au diatonique des la fin des annees 1970 grace aux Overblows; Mais peu de gens connaissent Don Les membre d'un des plus fameux orchestres d'harmonicas de tous les temps les Harmonicats. Il jouait l'harmonica basse dans le groupe mais il a aussi enregistré plusieurs standards de Jazz dans les années 1950. On le voit ici à la rencontre annuelle de SPAH probablement fin des années 80 début 90 interpréter 3 standards dont All of me Et I'm in the Mood for Love. Il n'utilise aucun overblow et peu d'altérations mais le tout est joué avec une réelle connaissance du swing, du gout et quelques phrasés sympathiques.
En 1987 le multi-instrumentiste Howard Levy publie une petite K7 qui va révolutionner le petit monde de l'harmonica car il y joue pour la première fois de nombreux standards de jazz sur un harmonica diatonique. Tout ceci est rendu possible par l'utilisation d'une technique qu'on appelle les overblows; technique inventée presque 60 ans plus tôt. En 1992 Le célébre éditeur Homespun réalise cette K7 vidéo (Rééditée en dvd) dans laquelle Howard dévoile quelques-uns de ces trucs et joue notamment un blues en 12 tonalités différentes sur un seul harmonica ... voici les 6 premières.
Né en 1943 à Jackson (Ms), Tim Whitsett est surtout connu pour, en tant que producteur, compositeur et manager avoir découvert et enregistré quantité de grands noms de la Soul Music, en particulier lorsqu'il a dirigé toute la partie compositions/arrangements du célèbre label Stax de Memphis, engrangeant succès sur succès pour des artistes aussi divers que Albert King ou Jean Knight. Puis ensuite en exerçant les mêmes fonctions sur le label britannique Chrysalis avec d'autres "Hits" pour David Bowie, Ten Years After ou Jethro Tull.
Mais Tim Whitsett - qui est Blanc - a commencé sa carrière en tant que musicien, enregistrant notamment des instrumentaux juteux à l'harmonica diatonique dès l'âge de 16 ans comme son Jive Harp en 1959 que même les critiques de blues chevronnés ont cru venir d'un vieux musicien noir!
Whitsett - qui a publié ses mémoires il y a peu - a aussi été un des premiers à briser les barrières de la ségrégation lorsqu'il a inclus dans son orchestre, les Imperials, plusieurs musiciens et chanteurs noirs, tel Tommy Tate.
LITTLE WALTER (Marion Walter Jacobs dit) (1930-1968)
Il y a de toute évidence dans l'harmonica blues un avant-Little Walter et un après-Little Walter. Et il laisse une œuvre charnière entre le passé et le présent.
Avant, c'est John Lee "Sonny Boy" Williamson, le premier modèle de Marion Walter Jacobs. Né en Louisiane en 1930, Walter est maltraité par son beau-père et s'enfuit, enfant, du domicile familial. On le trouve faisant la manche à la Nouvelle-Orléans où il a certainement appris à jouer de la guitare. A l'âge de treize ans, il est à Memphis, traîne dans Beale Street auprès des orchestres de jugs de la ville. C'est sans doute là qu'il s'initie à l'harmonica et développe l'amplification électrique de ce petit instrument transposant le son familier à ses oreilles de l'accordéon puis du saxophone.
Lorsqu'il gagne Chicago en 1945, Little Walter s'impose vite comme un des maîtres de l'harmonica. Il rencontre Muddy Waters et Jimmy Rogers sur le marché aux puces de Maxwell Street et s'associé à eux pour définir le nouveau Chicago blues électrique et orchestral. Enregistré par Chess avec Muddy puis, enfin, sous son nom, Little Walter peut démontrer sur plusieurs instrumentaux marquants (Off the wall; Juke; Flying saucer; Temperature; The toddle) toute l'étendue de ses talents. Les sonorités de son harmonica sont chaudes et profondes, les mélodies parfois complexes, toujours élaborées, ses solos construits comme les parties de saxophone des souffleurs de Rhythm & Blues, les décrochages de rythme et la progression de larges accords entrecoupés de cascades de notes totalement nouveaux dans le blues. Et surtout, Little Walter imprime à sa musique un swing constant, aidé d'ailleurs en cela par certains des bluesmen de Chicago les plus tournés vers le jazz (Robert Jr Lockwood, Freddie Robinson). Enfin, ces talents d'harmoniciste ne sauraient faire négliger ceux de chanteur, un timbre voilé et chaleureux, très bluesy, très urbain aussi, particulièrement efficace sur des blues en tempo moyen comme Blues with a feeling; Key to the highway ou Mean old world.
Entre 1952 et 1958, Little Walter est au zénith. Il engrange succès sur succès et son jeu d'harmonica, imité par des dizaines d'émules, devient le modèle absolu du Chicago blues. Mais l'homme est un écorché vif. Toujours insatisfait, incapable de gérer sa carrière ni sa vie, buvant trop, cherchant querelle à tous, tentant toujours de tromper tout le monde, Walter fait de plus en plus le vide autour de lui. Sa vanité l'égare: il néglige de s'entraîner, n'honore pas ses engagements et, aux débuts des années 60, son étoile ne brille plus guère dans les nuits blues de Chicago.
Mais les disques de Little Walter ont atteint les rivages européens et suscité un fort engouement parmi les amateurs et les jeunes musiciens, notamment en Grande Bretagne. Walter participe à plusieurs tournées en 1964 et 1967, démontre qu'il sait encore être un maître de l'harmonica devant des auditoires respectueux. Mais en 1968, il est tué au cours d'une rixe à la sortie d'un club, dans une sombre ruelle de Chicago.
L'œuvre phare qu'il a enregistrée pour Chess demeure une des plus abouties de l'histoire du blues. Elle n'a cessé jusqu'à aujourd'hui d'inspirer des générations de bluesmen et d'harmonicistes.
George Allen Smith (1924-1983) est un des grands de l'harmonica blues amplifié. C'est sa mère, elle-même une harmoniciste chromatique, qui l'initie à cet instrument et ses premières influences sont Borrah Menovicth, Larry Adler et les jazzmen de Kansas City. Ce n'est qu'en 1949 lorsqu'il s'installe à Chicago que George découvre le blues, en joue dans les clubs et se distingue par son originalité, utilisant beaucoup les octaves sur la troisième position même quand il joue du diatonique.
Il enregistre à partir de 1955 une série de classiques de l'harmonica blues, fait partie de l'orchestre de Muddy Waters puis s'installe à Los Angeles où il enregistre régulièrement sous son nom et derrière la plupart des grands noms du blues (et du jazz) californien. Il devient l'inspirateur de la plupart des jeunes harmonicistes de la Côte Ouest (Rod Piazza, William Clarke, Gary Smith, Paul De Lay...)
L'œuvre de George Smith n'a cessé de grandir avec le temps et d'inspirer déjà deux générations d'harmonicistes!